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Recevoir une indulgence plénière pour les fidèles défunts

Cette année, en raison des conséquences de la crise sanitaire, le Pape François a décidé que les Indulgences plénières pour les fidèles défunts seraient prorogées pendant tout le mois de novembre. Il est donc accordé

  1. L’Indulgence plénière pour ceux qui visitent un cimetière et qui prient pour les défunts, ne serait-ce qu’en esprit, généralement établie uniquement dans les jours du 1er au 8 novembre, peut être transférée aux autres jours du même mois jusqu’à son terme. Ces jours, librement choisis par les fidèles individuels, pourront également ne pas se suivre entre eux;
  2. l’Indulgence plénière du 2 novembre, établie à l’occasion de la Commémoration de tous les fidèles défunts pour ceux qui visitent pieusement une église ou un oratoire et récitent en ce lieu le «Notre Père» et le «Credo», peut être transférée non seulement au dimanche précédent ou au jour de la solennité de la Toussaint, mais également à un autre jour du mois de novembre, au libre choix des fidèles individuels.

Les personnes âgées, les malades et toux ceux qui pour de graves motifs ne peuvent pas sortir de chez eux, par exemple à cause des restrictions imposées par les autorités compétentes pendant le temps de pandémie, pour éviter que les nombreux fidèles ne se rassemblent dans les lieux sacrés, pourront obtenir l’Indulgence plénière si, s’unissant spirituellement à tous les autres fidèles, entièrement détachés du péché et avec l’intention d’obtempérer dès que possible aux trois conditions habituelles (confession sacramentelle, communion eucharistique et prière selon les intentions du Saint-Père), devant une image de Jésus ou de la Bienheureuse Vierge Marie, ils récitent de pieuses oraisons pour les défunts, par exemple les Laudes et les Vêpres de l’Office des défunts, le Rosaire marial, le Chapelet à la Divine miséricorde, d’autres prières pour les défunts plus chères aux fidèles, ou s’ils se consacrent à la lecture méditée de l’un des passages évangéliques proposés par la liturgie des défunts, ou accomplissent une œuvre de miséricorde en offrant à Dieu les douleurs et les difficultés de leur propre vie. Sources 1Sources 2

 

 

Dieu est toujours prêt au pardon et ne se lasse jamais de l’offrir de façon toujours nouvelle et inattendue (Pape François, Bulle MV n°22)

 

Qu’est-ce que l’indulgence ?

Quand nous agissons, nous posons un acte qui a des effets secondaires : si je dis par exemple du mal de quelqu’un, ce mal se diffuse, et même si je me repens, je ne peux en rattraper les effets. Grâce au sacrement de la réconciliation, je suis pardonné, mais c’est l’indulgence qui va faire en sorte qu’au terme de l’histoire, dans la perspective de la vie éternelle, je ne sois écrasé ni par mes actes, ni par leurs effets.
L’indulgence est donc la remise devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés, dont la faute a déjà été confessée. Pour bénéficier de cette remise, le fidèle doit remplir certaines conditions déterminées: la confession sacramentelle dans les 8 jours avant ou après la démarche, la communion eucharistique et la prière selon les intentions du Saint-Père. Ajoutons que cette remise est reçue par les fidèles grâce à l’intervention de l’Église qui, en a reçu du Christ son Époux, le pouvoir de disposer du trésor de la Rédemption.
L’indulgence peut être reçue pour le fidèle lui-même ou pour un défunt.

De qui l’Église a-t-elle reçu le pouvoir d’accorder les indulgences ?

L’Église a reçu de Jésus-Christ le pouvoir d’accorder les indulgences. Déjà dans l’Ancien Testament et en particulier dans le second livre des Martyrs d’Israël (2M 12,46), il est fait mention de la puissance de la prière pour les défunts. Dès les premiers temps de l’Église, les chrétiens ont offert des prières et des célébrations eucharistiques en faveur des défunts afin qu’ils soient purifiés et puissent parvenir au Paradis.

Indulgence partielle et indulgence plénière

L’indulgence partielle est celle qui remet une partie de la peine temporelle due pour nos péchés. Elle est en revanche plénière quand elle remet toute la peine temporelle due pour nos péchés. Dans ce second cas, si une personne mourait après juste après avoir reçu cette indulgence, elle irait directement au paradis et échapperait aux peines du purgatoire.

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