Ce livret ludique avec des extraits de l’encyclique et des pistes pour agir pour mieux comprendre l’encyclique Laudato si’ a pour but d’aider chacun, en famille ou en groupe et en paroisse, à réfléchir sur ce qu’il peut changer ou améliorer dans sa manière d’agir, de consommer, de regarder, pour être un meilleur intendant des dons de Dieu.
Pour vous y aider, ce livret reprend, sous formes de pistes pour agir appliquées à cinq lieux de conversion – s’alimenter et consommer, se transporter, se loger, éduquer et transmettre, vie professionnelle et sociale -, quatre attitudes que le pape évoque dans son encyclique :
- s’émerveiller au quotidien du monde qui nous entoure,
- croire que nous pouvons changer nos habitudes, nos pratiques,
- accepter d’être responsables, en privilégiant un comportement plus qu’un autre,
- être lucides sur nos attitudes.
Et des prières pour accompagner votre démarche.
L’encyclique Laudato Si’ appelle à une mise en œuvre concrète. La sauvegarde de « notre maison commune » ne saurait, pour le Saint-Père, être seulement l’affaire des dirigeants des nations et des spécialistes en tout genre. Le propos de l’encyclique est de nous convaincre, – nous, cela veut dire tous les hommes et femmes de bonne volonté, et donc au premier chef, nous catholiques –, que nous avons à changer notre mode de vie.
Le moteur de ce changement n’est pas la peur d’une catastrophe naturelle fatale à notre humanité, mais la conscience de notre responsabilité d’êtres humains, créés à l’image de Dieu, les uns à l’égard des autres. Mieux encore, il propose d’approfondir la réflexion sur notre condition de créature, nous réjouissant du don du cosmos et de notre capacité de le contempler et d’y puiser, pour nous et pour les autres, les ressources nécessaires pour une vie devant Dieu et vers Lui.
Le Pape cependant ne nous permet pas de nous leurrer : notre cosmos est abîmé mais tous n’en souffrent pas également ; les pauvres en supportent les conséquences davantage que les riches. La sauvegarde de notre « maison commune » comptera, au jour du jugement, sur ce que nous aurons fait ou pas fait « aux plus petits d’entre les miens ».